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Nicolas DEROBERT
Mode affichage :
13
L'Acronyme CEDAC signifie Cause and Effect Diagram with Addition of Cards. On pourrait traduire cet acronyme par diagramme causes-effet avec ajout de carte. Cet outil est une variante du diagramme de causes-effet. Il a été développé par le japonais Ryuji Fukuda.
Le CEDAC est souvent fixé sur un tableau d'affichage en grand format. Il est placé au plus près du lieu de l'action, proche des places de travail.
Le CEDAC est composé de deux zones : une zone "causes" et une zone effet.
Ce diagramme est clairement destiné à un usage sur le terrain. On peut même l'utiliser pour gérer entièrement une résolution de problème. Il rassemble plusieurs autres outils : le qqoqcp, l'Ishikawa, le brainstorming... dans une version simplifiée.
Il est particulièrement adapté lorsque la résolution de problème doit être menée dans l'atelier pour faire intervenir régulièrement les acteurs de terrain en favorisant leur contribution par une grande proximité du support. Lorsque l'on veut suivre de près l'impact d'une action sur le système et ses effets sur l'atteinte de l'objectif. Lorsque le problème a une complexité moyenne. Lorsque l'on veut rendre visuels les résultats (ce qui favorisera l'alignement des actions de tous vers un objectif commun).
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Etapes et conseils d'utilisation
Les étapes de construction du CEDAC
Pour construire le diagramme, les étapes de construction seront :
1. Rassembler le matériel
Affichage
Ce diagramme est clairement destiné au Genba (terrain). En effet, il est destiné à être affiché en grand format sur un tableau dans l'espace de travail. Il doit être disponible en tout temps pour tous. Sa présence constante permet une mise à jour régulière du diagramme.
Le matériel nécessaire
2. Constituer un groupe de travail
La première étape consiste à réunir un groupe de travail et à présenter la démarche et les outils associés. La présentation de la démarche est importante, car il faut donner du sens à celle-ci, s'assurer de la bonne compréhension de l'outil et de l'adhésion de tous. Le groupe de travail est en général constitué des personnes qui "subissent" l'effet ou des personnes qui ont entre leurs mains des leviers d'action pour influencer la situation.
3. Définir l'objectif
Définir l'objectif attendu dans la zone effet. Écrivez-le ou représentez-le clairement.
4. Renseigner la zone causes
Si les idées et informations nouvelles peuvent être amenées à tout moment, les décisions elles, doivent être prises en groupe lors des points collectifs.
5. Exploiter les causes et les solutions
Il est possible de généré des idées avec l'outil du brainstorming. Les post-it solutions pourront être complétés avec des indications sur le statut de la solution. Chaque solution passera ainsi du statut "en attente" à "efficacité prouvée le cas échéant". Si la solution n'est pas pertinente elle sera barrée pour indiquer son rejet.
On implémentera autant de solutions qu'il est nécessaire pour atteindre l'objectif souhaité. Les solutions pourront être apposées sur le graphique pour noter leur date d'implémentation et observer les effets produits.
6. Standardiser et capitaliser
Chaque changement devra s'accompagner de la mise en place des standards nécessaires, par l'adoption de Poka Yoke et par la mise à jour des procédures.
Cela pourra rentrer dans le cadre de l'automaîtrise .